Mouad BOUNOUAR témoigne de son expérience de Mentorat Téléphonique FME-Passeport Avenir

BOUNOUAR Mouad 

Ecole Nationale Superieure d’Arts et Métiers de Casablanca
Bourse d’Excellence de la Fondation OCP
2013
Bonjour, peux tu te présenter rapidement ?
 Je m’appelle Mouad BOUNOUAR, je suis né en 1995 à Sidi Bennour. En 2013, j’ai eu mon baccalauréat option sciences maths avec mention, et j’ai pu intégrer l’ENSAM Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers de Casablanca en filière Génie Industriel.
Tu pars en France, pour quoi faire ?
 Après un parcours réussi de 4 ans, j’ai eu l’occasion d’effectuer une double diplomation à l’ENSAM Paristech, pour intégrer directement la 2ème année de Master “Conception, industrialisation et innovation”. Je vais faire ma rentrée sur le campus de l’ENSAM de Metz pour l’année 2017-2018.
Quelles ont été tes expériences professionnelles durant tes études qui t’ont confortées dans ton choix de devenir Ingénieur ?
 Je peux dire que ce sont mes stages dans les plus grandes entreprises marocaines: à la COSUMAR, àl’OCP, pour Forges de Bazas (Filiale de Toyota), et cette année, j’ai effectué un stage d’un mois à Aiguebelle (producteur de chocolats). J’ai intégré l’équipe d’ingénieurs de Production et j’ai participé à la standardisation des lignes de production: optimisation du temps de formats des machines.
Comment-as-tu connu le programme de Mentorat téléphonique ?
 Dès l’appel à candidature lancé par la FME pour bénéficier de ce programme d’accompagnement, j’ai démontré tout mon intérêt et j’ai envoyé ma candidature.
Qui est ton mentor ? Que fait-il ? Que connais-tu de lui ?
 Mon mentor est un ambassadeur Passeport Avenir, qui a un parcours d’études similaire au mien. Il s’appelle Anas SAIDI.
Que t’as apporté ton mentor ?
Mon mentor m’a délivré beaucoup de conseils et d’informations, en particulier pour bien réussir les démarches de double diplomation, les démarches à faire pour le visa étudiant, et les inscriptions administratives. Il m’a écrit une lettre de recommandation. Ca a été un réel soutien pour ce parcours du combattant que représente la poursuite d’études en France quand on est un étudiant marocain.
Combien de fois par mois vous contactiez-vous et comment ? 
J’ai commencé en 2016 avec Anas SAIDI, on s’est contacté via Messenger à raison de 2 fois par mois, ce que j’ai apprecié c’est qu’il a toujours été disponible lorsque je le sollicitais.
Comment s’est fait votre premier contact ?
La Chargée des programmes d’accompagnement et du Tutorat Mme Lamiae MOUTRIB a facilité le contact en nous mettant en contact. Puis j’ai pris contact directement avec mon mentor. 
Sur quels point ça t’a permis de t’améliorer ? 
Je dirai que c’est vraiment sur les démarches, sur comment me retrouver, m’organiser, ça a été un vrai soutien moral.
Quelles étaient tes difficultés en Français ?
Je n’avais pas particulièrement de difficultés en langue française après 4 ans d’études en Ingénierie.
Quel est ton projet professionnel ?
Je vise à devenir un Ingénieur Doctorant, c’est la raison pour laquelle je me suis dirigée vers un Master de Recherche “Conception, industrialisation et innovation”. Il y a plus d’opportunités en France.
Et pourquoi pas me diriger ensuite vers l’enseignement pour transmettre des savoirs, des compétences.
Un conseil pour les autres bénéficiaires de la FME ?
Ne jamais baisser les bras, et toujours y croire.
Par exemple, d’un point de vue purement matériel, j’ai du trouver des solutions pour envisager cette année à l’étranger. J’ai pu compter sur l’appui de ma famille, le soutien de mon mentor et celui de la Fondation Marocaine de l’Etudiant.