Pour l’année 2016-2017, 8 étudiant(e)s en deuxième année de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), qui avaient brillamment réussi les écrits des concours, se sont rendus en France pour passer les épreuves orales (à l’exception de 2 d’entre eux qui ont aussi passé leurs écrits à Valenciennes).
Issus principalement de classes préparatoires publiques de Beni Mellal, Casablanca, Marrakech, Safi et Tanger, cinq étudiants étaient en CPGE Mathématiques et Physique (MP), un en Physique et Sciences de l’Ingénieur (PSI), un en Technologie et SciencesIndustrielles (TSI) et une étudiante était en CPGE Économie et commerce option technologique (ECT).
Lorsqu’on leur demande ce qui les a le plus stressé pour les oraux, les 8 étudiant(e)s évoquent la gestion du temps lors des épreuves. “Les oraux sont pleins de surprises, pour les maths et la physique par exemple on peut tomber sur un exercice difficile alors que d’autres auront des exercices plus faciles, c’est tuant ! Cela et ça aggrave notre stress!“, commente un des boursiers. “J’avais peur d’échouer, j’avais des doutes sur mon niveau. C’est assez déstabilisant mentalement lors des oraux“, rajoute un autre.
Et une fois le stress évacué, nos étudiant(e)s ont vite retrouvé leurs moyens et ont apprécié leur séjour en France, à Paris et région parisienne pour la plupart, ou encore Grenoble. Les meilleurs moments de leur séjour ont été “la fin des oraux” : “l’occasion de rencontrer ma famille (mon frère qui vit en France et que je ne vois pas souvent) et mes amis de prépas“, racontre l’un d’entre eux. Pour d’autres, c’était l’occasion de faire du tourisme : “les deux derniers jours, je n’avais aucune épreuve donc j’en ai profité pour visiter Paris, avec le Musée du Louvre, les Champs-Elysées…”. Certains ont pris plaisir à “passer les épreuves des Mines”, ou encore”lors de mon TIPE, l’épreuve de présentation des travaux d’initiative personnelle encadrés”.
Ce qui a été surprenant lors de ce séjour, pour certains ce fut “le comportement des gens, la bienveillance, la sécurité, la propreté, les espaces verts et le transport commun“, Un de nos boursiers relève surtout le coût de la vie : “lors de mon séjour à Paris, j’ai était surpris par le niveau difficile de vie, le coût de la vie. C’est vraiment difficile de gérer les achats pour un étudiant !“.